Meropathus chuni
Descripteur de l'espèce : Enderlein 1901
Meropathus chuni mesure de 2 à 3 mm de long. Il se reconnait très facilement à sa silhouette caractéristique aux trois parties (tête, thorax et abdomen) très distinctes, à ses élytres fortement ponctués, à sa coloration sombre avec des plaques gris clair lui donnant un aspect « sale ». Le mâle porte deux appendices en forme de cornes en avant de la tête, ces appendices étant absents chez la femelle.
Distribution et écologie
Meropathus chuni est endémique des îles subantarctiques de Kerguelen et Heard. A Kerguelen, il a été capturé sur toute la partie Est (Presqu’île Jeanne d’Arc, Golfe du Morbihan, Péninsule Courbet, Presqu’île Joffre) et à Crozet principalement sur la côte Nord-Est. C’est une espèce halophile que l’on rencontre en particulier dans les petits talus littoraux dans la terre meuble et humide juste au-dessus de la zone de marée. Il se nourrit de mats d’algues filamenteuses (probablement des diatomées qui s’y trouvent) ainsi que de la mousse littorale appartenant au genre Grimmia, qui se détache souvent du sol sous la forme de petites balles brunes.